En se promenant dans le parc des Buttes-Chaumont, on découvre les messages de l'artiste Nathan Coley, avec ses installations au néon. There will be no miracles heres, We must cultivate our garden, Gathering of strangers. Sous la nuit noire et le ciel chargé de nuages lourds et denses, ces éclats de lumière donnent au lieu une ambiance à la Twin Peaks.
En redescendant vers le lac, parsemé de lucioles rouges et bleues clignotantes, et de petits bateaux en papier phosphorescents, on tombe sur un amoncellement de cercles dorés, menant à la grotte et la cascade illuminées de rouge, et de l'autre côté du pont suspendu au-dessus de cette eau noire pailletée, on découvre un champ de parapluies rouges, tel des coquelicots tournés vers le soleil. Des inconnus surgissent par moments avec un ghetto-blaster diffusant des chants d'espoir, tel Piaf. Cette œuvre de Noël Dolla, Chauds Les Marrons aux Buttes Chaumont, 1789-2009, 220 ans de rêves, est majestueuse, et nous propulse dans un monde merveilleux et magique.
Viennent ensuite les lampes de bureaux rétros de Rune Guneriussen, disposées sur les rochers autour du ruisseau, attirant des groupes de personnes qui se posent, discutent, jouent ou chantent.
Un voyage lumineux pour clore cette huitième édition de la Nuit Blanche, exceptionnellement bon esprit et riche en installations extérieures, pour ceux qui fuient les évènements attirant les foules.
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